L’entretien annuel d’évaluation représente un moment stratégique pour les managers et responsables RH. Il permet de faire le bilan de l’année écoulée, d’évaluer les performances, de définir les objectifs et d’accompagner le développement des collaborateurs. Pour garantir le succès de ces échanges, une préparation minutieuse et une méthodologie structurée sont indispensables.
Bien que cet entretien ne soit pas une obligation légale, sa mise en place nécessite une organisation rigoureuse : préparation des deux partis, planification, déroulement, suivi et exploitation des résultats. Ce guide détaille les étapes clés pour mener efficacement ces entretiens en respectant le cadre légal.
Découvrez les 6 étapes fondamentales pour une mise en place réussie et un pilotage efficace de vos entretiens annuels, depuis la préparation jusqu’au suivi digital des évaluations.
La réussite d’une campagne d’entretiens annuels repose sur une planification rigoureuse. Bien que l’entretien annuel d’évaluation ne soit pas une obligation légale selon le Code du travail (Source : Service-Public.fr), sa mise en place nécessite une organisation méthodique. Les managers et responsables RH doivent :
📌 L’article L.1222-3 du Code du travail impose à l’employeur d’informer les salariés en amont des méthodes et critères d’évaluation. Un délai de prévenance d’au moins 15 jours est recommandé pour permettre au salarié de :
✅Prendre connaissance des modalités d’évaluation
✅ Préparer leur auto-évaluation
✅ Rassembler les éléments nécessaires à l’échange
Si l’entretien n’est pas obligatoire, sa mise en place implique certaines obligations légales :
✅ Consultation préalable du CSE sur les méthodes d’évaluation (Art. L.2312-38 C. trav.).
✅ Information claire des salariés sur les critères d’évaluation utilisés.
✅ Respect du principe de non-discrimination (origine, âge, genre…).
✅ Protection des données personnelles (RGPD) : conservation limitée, accès restreint.
✅ Entretien obligatoire pour les salariés en forfait jours (Art. L.3121-65 C. trav.).
Une grille d’évaluation structurée doit inclure :
Le support d’entretien doit couvrir les aspects essentiels :
La digitalisation des entretiens permet :
••• 3 – Déroulement de l’entretien d’évaluation
Les premières minutes sont cruciales :
Cette phase d’analyse doit être factuelle :
L’évaluation doit s’appuyer sur des critères objectifs :
Les objectifs fixés doivent suivre la méthode SMART :
En cas de désaccord lors de l’entretien annuel d’évaluation, plusieurs dispositions légales et bonnes pratiques encadrent la situation :
Pour gérer efficacement les désaccords, il est recommandé de :
L’employeur doit notamment :
Selon la jurisprudence sociale et le Code du travail :
Pour garantir l’équité des évaluations et la pertinence du processus d’entretien annuel :
Le compte-rendu doit être :
L’entretien permet d’identifier :
Un suivi régulier est nécessaire pour :
••• 6 – Digitalisation des entretiens avec My Silae
La solution Silae permet :
La plateforme assure :
Les outils analytiques permettent :
🔹 Discrimination ou évaluation biaisée → recours possible aux prud’hommes (Art. L.1132-1 C. trav.).
🔹 Atteinte à la dignité du salarié (critères subjectifs, humiliation) → risque de harcèlement moral (Art. L.1152-1 C. trav.).
🔹 Manque de traçabilité → en cas de litige, l’absence de preuves peut jouer en défaveur de l’employeur.
➡️ Il n’existe pas de délai légal strict, mais 15 jours minimum est recommandé.
L’entretien annuel d’évaluation se déroule en 5 étapes principales :
🔹 Bonnes pratiques : Utiliser une grille d’évaluation et / ou une trame d’entretien annuel, suivre la méthode SMART pour fixer des objectifs, assurer une traçabilité et le respect des données RGPD via des outils digitaux.
➡️ L’entretien professionnel est obligatoire, il doit être réalisé tous les 2 ans et porte sur l’évolution et la formation du salarié.