Les soft skills désignent tout simplement les compétences comportementales d’un collaborateur.
Ce sont des compétences acquises du collaborateur via son expérience vécue, comme par exemple l’empathie. Contrairement aux compétences techniques que l’on peut apprendre via des formations par exemple, les soft skills ne s’apprennent pas en formation. Si un collaborateur possède à la fois compétences techniques et comportementales, il pourra très vite être courtisé par les entreprises.
Nous sommes actuellement dans une ère où les compétences techniques évoluent très vite. Certains secteurs d’activité doivent s’adapter à de nouveaux fonctionnements avec un besoin en nouvelles compétences. Ainsi, le renouvellement ou l’amélioration constante des compétences techniques des salariés est une des nombreuses méthodes pour augmenter les performances de votre entreprise.
De plus, l’intelligence artificielle et la robotique sont des domaines qui se développent de plus en plus. Ces outils possèdent souvent les compétences techniques nécessaires pour réaliser la tâche confiée. Mais, l’intelligence artificielle et la robotique ne peuvent réaliser certaines choses dont l’être humain est capable : les soft skills. En effet, une IA (intelligence artificielle) peut certes reproduire des gestes physiques ou des calculs mais ne peut actuellement pas encore imiter et interpréter les choses comme nous pouvons le faire via notre intelligence émotionnelle.
De nombreux recruteurs ont compris une chose importante dans le milieu du travail : les compétences techniques s’apprennent, les soft skills non ou du moins bien plus difficilement. Ainsi, il est plus courant qu’un recruteur mise sur les soft skills pour choisir un collaborateur. En effet, le collaborateur qui ne possède pas forcément un haut niveau dans la compétence technique nécessaire pour le poste pourra cependant être sélectionné par le recruteur qui lui permettra d’apprendre cette compétence en travaillant ou lors d’une formation.
Pour qu’une entreprise évolue positivement, il faut que les collaborateurs, travaillant au sein de cette entreprise, puissent tout d’abord bien s’entendre et fassent preuve d’initiative, d’esprit d’équipe ou encore d’esprit critique. Cela permettra à votre entreprise de progresser bien plus rapidement.
Les soft skills, bien exploités, vont permettre d’avoir une vision plus large des projets et des problématiques. En effet, il vaut mieux dix têtes pensantes qu’une seule. Mais plus encore, les soft skills permettent d’unir une équipe, d’augmenter sa performance en faisant émerger une dynamique de groupe.
De plus, les compétences techniques vont aider à atteindre les objectifs fixés, tandis que les soft skills vont permettre d’augmenter les chances d’atteindre ces objectifs. Elles vont également permettre de constater la présence d’un ADN commun, d’avoir de nouveaux points de vue, d’engager davantage votre collaborateur et d’instaurer une ambiance saine.
Voici un exemple de l’importance des soft skills :
Enfin, les soft skills s’acquièrent tout le long de la vie d’un collaborateur par ses expériences et le partage avec son entourage. Mais, si votre collaborateur possède déjà une bonne base, vous partez avec une longueur d’avance.
Voici les principales soft skills ou compétences comportementales que les entreprises cherchent et pourquoi elles sont recherchées :
Après en avoir pris conscience, il va falloir mesurer ces soft skills. Pour cela, il faut établir des niveaux d’acquisition et comparer les compétences d’un collaborateur à une fiche de poste par exemple.
Un SIRH permet d’attribuer des compétences, qu’elles soient techniques ou comportementales, avec des degrés d’acquisition. Vous pouvez ainsi comparer les compétences que ce soit entre collaborateurs ou/et avec des fiches de poste.
Également utile à noter, la mention des compétences requises est appréciée par ceux qui souhaitent postuler à une offre d’emploi. Ainsi, les candidats verront en votre annonce une ouverture d’esprit et, vous obtiendrez donc potentiellement un meilleur taux d’engagement.